jeudi 29 mai 2008

Mission PAKOSTANE 2008: l'équipe de fouille au grand complet:


1 : Marko Meštrov, étudiant en archéologie à l’Université de Zadar, sous la dir. de Zdenko Brusić.

2 : Mate Parica, archéologue (Université de Zadar).

3 : Sabrina Marlier, archéologue (CCJ, Université Aix-Marseille I-CNRS).

4 : Martina Čelhar, archéologue (Université de Zadar).

5 : Goran Skelac, archéologue (Geoarheo société, Zagreb).

6 : Mladen Pešić, conservateur-restaurateur (HRZ, Croatian Conservation Institute Université de Zadar).

7 : Neven Lete, dessinateur (indépendant, Split).

8 : Marino Brzac, cameraman (indépendant, Rijeka).

9 : Irena Radić Rossi, archéologue (HRZ, Croatian Conservation Institute).

10 : Mario Radaljac, étudiant (Université de Zadar).

11 : Zdenko Brusić, archéologue (Université de Zadar).

12 : Mato Ilkić, numismate, professeur (Université de Zadar).

13 : Giulia Boetto, archéologue (CCJ, Université Aix-Marseille I-CNRS).

14 : Michel Rival, architecte naval retraité du CNRS (Arkaeos).

15 : Vedran Frka, photographe (indépendant, Rijeka).

16 : Vincent Dumas, infographe-topographe (CCJ, Université Aix-Marseille I-CNRS).

17 : Philippe Groscaux, photographe (CCJ, Université Aix-Marseille I-CNRS).

18 : Pierre Poveda, étudiant en master 2 en archéologie à l’Université Aix-Marseille I, sous la dir. de P. Pomey (Arkaeos).

19 : Marion Wanegue, étudiante en master 2 en archéologie à l’Université Aix-Marseille I, sous la dir. de P. Pomey (Arkaeos).

20 : Chiara Zazzaro, archéologue (Université de Naples « L’Orientale »).

21 : Kalliopi Baïka, archéologue (Université du Péloponnèse).

Absents sur la photo :

- Fabrizio Antonioli, géomorphologue, ENEA (National Center of Alternative Energy), département environnement (Rome)

« Veni, Vidi, Compris…(les réparations de plombs) »

L’énigme des réparations de plombs enfin résolue !

Toutefois, nous ne pouvons dévoiler nos informations trop tôt pour des raisons bien compréhensibles… Mais sachez que sous les mains expertes de Marion et sous l’œil exercé de Michel, les patchs de plomb remontés la veille n’ont pu maintenir bien longtemps leurs mystères et ont du se résoudre à se dévoiler dans toute leur intimité…

Cette journée, tout d’abord marquée du sceau du rangement final, s’avère donc des plus instructives. On ne peut manquer de souligner la satisfaction des fouilleurs encore présents face à un résultat si probant en fin de fouille.

Après l’achèvement de menus travaux en cours (photo des dernières pièces remontées, mesures manquantes sur l’épave, réalisation des derniers dessins et des dernières sections, etc…), il est temps pour les deux dernières palanquées de penser à la préparation de l’écrin dans lequel va se reposer notre épave, mise à rude épreuve durant ces trois semaines.

Tout commence avec la confection et la disposition de sacs de sable destinés à consolider les parties les plus fragiles.

C’est ensuite un linceul de géotextile qui est soigneusement déposé afin d’épouser les moindres interstices de ce bois si vulnérable aux attaques de nos ennemis tarets et autres légions d’organismes marins. Une fois cet emmitouflement effectué, il est grand temps de dire au revoir à notre épave qui peut désormais reposer en paix sous une épaisse couche de sable renvoyée sur le site sous l’action des suceuses à eau.

A la base, la préparation du départ se termine tard et le journal de fouille n’est bouclé qu’une fois les neufs coups de neuf heure révolus. Le retour vers la France annonce le début d’un tout autre travail qui n’est pas moins intéressant : l’étude des données et la publication du rapport de cette fouille.

mercredi 28 mai 2008

Premiers départs…

Peu après le déjeuner, le départ de Kalliopi, attendue en Grèce par ses étudiants de l’Université du Péloponnèse, sonne le début de la fin du chantier… Les au-revoir, salutations et autres remerciements réciproques sont cependant rapidement écourtés car aujourd’hui, c’est la dernière journée de travail sur la coque avec les derniers enregistrements, derniers prélèvements et dernières photos avant le ré-ensablement de l’épave demain.

La télévision Zadaroise nous attend au local de plongée et, pour la première fois, l’équipe embarque sur le bateau flambant neuf du club de plongée local qui s’est occupé du gonflage de nos bouteilles durant toute la mission. Irena se fait interviewer sur le bateau et c’est avec deux caméramans et deux photographes que Michel, Neven et Marion partent effectuer les derniers relevés ! La mer est basse, l’épave n’a jamais été si peu profonde, mais aucun courant ne vient perturber les plongeurs.
De leur côté, les « terriens » ne sont pas en reste puisque Giulia et Vincent doivent préparer leur départ (encore un !!!), prévu en début d’après-midi. Leur matériel de plongée est donc mis à sécher.

Michel, Vincent et Martina reprennent la mise au net de leur section transversale effectuée la veille, alors que Pierre finit le dessin d’une épontille à l’échelle 1.

Sous l’eau, la densité de population augmente. Marino est sorti mais Sabrina, aidée de Neven, effectue les prélèvements des « patchs » en plomb… que Giulia s’empresse d’observer avant son départ, maintenant imminent. Ils partiront finalement (au grand désespoir de Vincent) à l’heure du goûter…

Chiara, Mate ainsi que Sabrina et Neven effectuent pendant ce temps des échantillons de bois sur les structures conservées de la coque destinés aux analyses xylologiques.

Tijana, archéologue au musée de Zadar en visite parmi nous, découvre également le site.

La journée et le travail sur l’épave s’achèvent finalement par des dernières prises de mesures sur le bordé par Pierre et le professeur Brusić.

A terre, la fin de l’après-midi est consacrée aux dernières mises au propre, aux retranscriptions des minutes et au conditionnement des prélèvements de bois.

Nous vérifions enfin que plus rien ne reste à faire sur le site avant de le refermer demain.

Finalement la journée s’achève autour de la table avec en fond sonore le rire inimitable de Mato.

PS : Sabrina est heureuse : l’eau est enfin à 21°

mardi 27 mai 2008

"Transversals sections day"

Mardi et l’odeur de la fin se fait sentir.

Très tôt ce matin les photographes sont sortis en mer pour profiter du calme et prendre des vues depuis la surface.

Les dernières sections sur les membrures s’effectuent au rythme des plongées. Parallèlement un sondage est effectué a l’extrémité du site quelques mètres plus au nord afin de s’assurer que l’épave ne se poursuit définitivement pas.

A la base, chacun y va de sa mise au net. Les places sont chères et tout le monde s’active. Chacun tente de ranger ses casseroles, Philippe s’affaire dans son laboratoire de campagne afin de terminer les dernières photos d’objets et de pièces architecturales remontées à la surface. Bientôt il va falloir tout ranger, les traits sont de plus en plus tirés, les nuits courtes, les minutes optimisées.

La chaleur s’installe, enfin l’été montre le bout de ses pieds, et certains en profitent pour parfaire leurs coups de soleil en assurant la sécurité sur le bateau , d’autres frôlent l’insolation, ou mijotent dans leur combinaison en attendant la navette pour aller plonger.

Et demain la suite….

lundi 26 mai 2008

Télé Zadar !

Après une bonne journée de congé, la dernière semaine de travail commence en pleine forme et sur les chapeaux de roue… il ne nous reste en effet plus que quelques jours avant notre départ pour boucler la documentation de l’épave, le travail à terre et refermer le site… le tout avec des départs qui vont s’échelonner sur toute la semaine, à compter de mercredi…

Ce matin, il fait magnifiquement beau, la mer est d’huile et nous décidons de boucler les dernières images dont nous avons besoin dès aujourd’hui. Une première palanquée est donc à nouveau consacrée au nettoyage de la coque et à l’enlèvement du carroyage.

Philippe arrive ensuite pour faire des prises de vue d’ensemble destinées à la photogrammétrie. Il enchaîne ensuite, sous la conduite de Giulia, par une série de prises de vues de détails destinées à documenter les structures de la coque. Les conditions étant excellentes, les photos sont très bonnes et Philippe est ravi… nous aussi !

Nous profitons également de la présence d’un archéologue-topographe croate, Goran, pour reprendre des points topographiques de tout le pourtour de l’épave afin de la positionner exactement à la sortie du port de Pakoštane.

Les plongées de travail se poursuivent, dans une eau qui est maintenant enfin passée à 20°, avec des observations réalisées sur la coque et la réalisation, par Vincent et Michel, de coupes transversales .

À terre, l’inventaire du matériel est enfin pratiquement terminé et nous commençons à contrôler et à finir la saisie de l’ensemble des données, sous le contrôle de Giulia et Sabrina.

L’ensemble de ces travaux se déroule sous les yeux des caméras de la télé nationale croate ainsi que de la télé locale de Zadar qui nous interroge, tour à tour et dans toutes les langues, afin de recueillir les renseignements essentiels concernant l’épave ainsi que les impressions de chacun…

Le travail avance bien, nous sommes contents et nous profitons de la présence de tout le monde pour fêter enfin ce soir l’anniversaire de Kalliopi avec un bon repas, du champagne, un gâteau au chocolat et, bien sûr, un cadeau collectif…

L’équipe franco-croate-italo-grecque s’entend et fonctionne décidément bien et c’est un réel plaisir que de travailler et se retrouver tous ensemble !...

samedi 24 mai 2008

Week-end du 24-25 Mai

Samedi 24 mai

Le beau temps s’est décidément bien installé… et nous en profitons pour lancer une grande opération de nettoyage de la coque dans la perspective de réaliser une série de prises de vues dans les carrés c2, d2, e2, f2, g2, h2 destinées à la réalisation du plan de l’épave par photogrammétrie. Le restant de matériel encore en place sur le site est donc ramassé et les opérations de nettoyage et de séance photographiques se déroulent sans problème.

Le carroyage est ensuite remis en place afin de servir de support pour la réalisation des coupes transversales qui vont permettre de documenter les structures de l’épave.

Parallèlement à cette opération, Pierre s’occupe de mesurer et d’observer les patchs en plomb dispersés dans le fond de la coque.

En fin de journée, Michel et Pierre réalisent finalement chacun une coupe transversale.

À terre, le travail se poursuit avec l’inventaire et la suite des dessins de céramiques et des patchs de plomb…

La deuxième semaine de travail se termine finalement… tout le monde est fatigué et la sortie tant attendue du samedi soir se termine pour la plupart très tôt au lit pour les uns et, pour les plus courageux, à la base pour boucler certains travaux….

Dimanche 25 mai

Enfin une deuxième journée de congé… bien plus appréciée que la première dans la mesure où, plus nous avançons dans la fouille et que les soirées de travail s’accumulent, plus nous accusons la fatigue des jours de travail écoulés.

La matinée est donc libre avec une sortie nage en mer pour les filles et temps libre pour les autres. Giulia, Sabrina et Irena se retrouvent néanmoins en fin de matinée à la base pour… travailler et discuter des projets à mettre en place pour l’année prochaine…

L’après-midi est ensuite l’occasion pour la plupart de partir visiter Split, plus au sud, pour Irena, Giulia et Neven de se rendre sur l’île de Pag, plus au nord, pour visiter le lieu de fouille supposé de l’année prochaine et, pour Philippe et Pierre de travailler ! Et oui, il faut tenir le rythme et Philippe doit boucler ses photos studio tandis que Pierre doit remettre son mémoire de master 2 en juin…

Ha oui, et tous nous n’avons pas oublié de téléphoner à nos mères respectives pour leur souhaiter une « bonne fête maman » !

vendredi 23 mai 2008

Un vendredi d'été...

Aujourd’hui le ciel est peu couvert est la mer est calme : il fait beau, enfin !… c’est aussi l’anniversaire de Kalliopi !

Le beau temps n’inspire cependant pas Vincent qui peine à enfiler ses chaussons de plongée tandis que Marion et Michel sont plutôt joyeux et que le professeur Brusić, comme tous les jours, se rend à la nage sur le site…

Le travail sous l’eau est aujourd’hui consacré à la suite du marquage des joints de virures et des petites chevilles de bordé, à l’étiquetage de la suite des structures de la coque ainsi qu’à la documentation des pièces de membrures et à diverses observations générales…

Le dégagement de l’épave se poursuit également vers le nord et, comme nous le supposions, plus aucune autre trace de structure ni de matériel n’apparaît.

À terre, le travail d’inventaire avance, Vincent continue vaille que vaille son travail sur la mise au point de la photogrammétrie de la structure de coque dégagée et Philippe avance ses photos studio avec une série de céramiques et une série de patchs en plomb dispersés sur le fond de la coque, du côté interne du bordé, et dont la fonction est une des grandes énigmes que nous sommes bien décidés à résoudre cette année…

jeudi 22 mai 2008

Corpus domini

Aujourd’hui, 22 mai, est un jour férié en Croatie avec la fête de Corpus Domini. Des autels garnis de fleurs sont installés dans le village et une procession se déroule dans les rues.

C’est aussi la première fois, aujourd’hui, que l’équipe franco-croato-italo-grecque est au grand complet. Nous en profitons donc, avant de commencer la journée de travail, pour prendre la traditionnelle photo de groupe… que nous vous présenterons en fin de séjour, le temps pour nous de mettre des noms sur tous les visages.

La journée s’organise ensuite entre équipe de travail sous l’eau et équipe de travail à terre.

Sous l’eau, le travail consiste à photographier et terminer le croquis du matériel céramique mis au jour et à le prélever pour permettre de continuer le travail sur la coque.

Nous avons ouverts 24 m² supplémentaires et il semble que le bordé de la coque soit fracturé dans la zone nord en même temps que les membrures disparaissent : il semblerait donc que les vestiges s’arrêtent là et que nous devrions pouvoir achever la fouille de l’épave de Pakoštane cette année. Nous poursuivons néanmoins l’ouverture du site vers le nord, sur encore 2 m, afin de s’assurer qu’aucun autre vestige ou matériel ne nous échappe.

Concernant le travail sur la coque, Giulia poursuit l’étiquetage des pièces de bordé, membrure et vaigrage, tandis que Martina et Sabrina documentent les pièces de membrure et que Kalliopi s’affaire à frotter l’intérieur du bordé pour marquer les joints de virures (avec des agrafes en fil de fer blanc) et les petites chevilles de bordé (avec des punaises jaunes).

À terre, Vincent continue son travail de photogrammétrie d’une partie de la coque et Philippe, celui des photographies de studio. Marion et Pierre travaillent quant à eux des dessins (des pièces de bois et des céramiques) sur Illustrator. Mais le matériel céramique, prélevé le matin sur l’épave, arrive et c’est l’agitation à la base. Il faut enregistrer toutes les pièces de céramique, les mettre à dessaler dans des bacs d’eau douce et organiser l’espace de travail.

Milieu de deuxième semaine : la fouille bat son plein, tout se déroule bien et on ne vous a pas dit mais le soleil est enfin revenu, l’eau a gagné 1° (elle est maintenant à 19°) et le moral est donc au beau fixe…

mercredi 21 mai 2008

Replongez qu'ils disaient!!!


Après un voyage mouvementé (rencontre homérique avec l'Adriatique déchainée) de nouveaux arrivants viennent compléter l'équipe de fouille, en la personne de Michel Rival et de Pierre Poveda, en provenance directe de La MMSH, et du dessinateur croate Neven....





Leurs arrivées matinales coïncident avec la décision de la reprise des plongées, après la journée d'hier qui avait vu nos fouilleurs céder face à la témérité du Sirocco....
On aurait d'ailleurs pu craindre pour nos fouilleurs certains dérèglements psychologiques après cette période venteuse, comme le dit le proverbe "le vent rend fou", mais il n'en est rien puisque l'on constate une concentration générale qui ne faiblit pas, et ce malgré les premières rotation de palanquée....
Les (petits) nouveaux s'installent rapidement même si leur production parait moins efficiente que celle des membres déjà rompus aux rythmes de la fouille qui engrangent les étiquettes avec une dextérité qui donnerait presque le tournis:
Le travail de Vincent, sur la photogrammétrie,commence a prendre une forme certaine, puisque le cap du millier de points enregistrés est franchi dans la matinée, ce qui laisse espérer à toute l'équipe une modélisation rapide de l'épave.
Le désensablement de la zone étant déjà bien avancé, le marquage des éléments architecturaux ainsi que le dressement de nombreux croquis du site ont pu être effectué sans problème.
Neven s'illustre en particulier dans le domaine du dessin ( et d'après nos informations aussi dans celui de la stabilité sous-marine où il a l'air d'exceller sans sur-lestage apparent):


La journée sera finalement bien remplie puisque l'on ne compte finalement que très peu de temps morts.
L'ensemble de l'équipe est ainsi récompensé pour la tache accomplie par l'apparition fortuite au diner d'une bouteille de PASTIS 51 qui fait le bonheur de certains, et l'étonnement et l'appréhension du reste de l'équipe qui hésite franchement devant ce breuvage au goût si typique...

mardi 20 mai 2008

Le Sirocco menthe

Mardi 20 mai. Il a plu abondamment une bonne partie de la nuit. Et le sirocco souffle de plus en plus fort. La décision est donc prise de rester à terre pour la journée et de se mettre à jour dans nos différentes activités de laboratoire.


Marion, Chiara et Kalliopi se mettent au dessin des fragments de bois remontés à terre. Sabrina met à jour le cahier de fouille et s’occupe de la saisie de données.
Philippe continue sa longue série de photos "studio" tandis que Chiara met à jour l’inventaire du matériel récupéré sur l’épave.
Vincent engage la phase de modélisation des images prises par Philippe afin de réaliser la photogrammétrie de la section de coque ouverte.


Giulia supervise l’ensemble de ces activités.
Enfin, Irena est concentrée sur la rédaction de divers papiers sur son ordinateur… le tout sous l’œil de la caméra de Marino qui réalise un reportage sur notre mission…
Seule récréation de la journée : une pause pizza-bière pour les uns et une pause natation dans une mer formée avec une salade au menu pour les autres… à vous de deviner comment se sont répartis les membres de l’équipe au sein de ces deux groupes…

Début de la deuxième semaine

Lundi 19 mai, l’équipe à décidé de casser le rythme de travail : tout le monde est sur le pied de guerre très tôt dans la matinée.
Il faut en effet profiter de l’accalmie qui ne durera certainement pas, selon la météo… et pour l’heure (7h30), la mer est d’huile...
Un premier groupe s’emploie à nettoyer l’épave recouverte d’une épaisse toison d’algues et de déplacer le carroyage.
La seconde palanquée, composée de Philippe et de Vincent, procède au marquage et à la couverture photographique destinée au relevé photogrammétrique de l’épave.

300 photos sont prises en deux heures de temps et la section dégagée de l’épave est ainsi entièrement couverte (nous pensons, émus, à Guylaine).
Les deux palanqués suivantes se concentrent sur le dégagement du reste de l’épave.
Le bois de la coque apparaît rapidement et, bonne surprise, nous trouvons encore plus de fragments de céramiques (amphores et parois fines…) en place.
La journée s’achève donc sur une note très optimiste. Mais le siroco se lève et le temps se dégrade…

PS : photos de Vedran Frka

Un dimanche de campagne

Dimanche 18 mai, c’est jour de repos. Les cloches de la petite église de Pakoštane sonnent néanmoins comme tous les jours à 5h45, puis toutes les heures et de façon intempestive à 7h15 pour nous rappeler qu’il est l’heure de se lever. On ne capitule néanmoins pas, bien décidés à profiter d’une heure de plus sous la couette et d’un petit déjeuner tardif…
Finalement, nous voilà partis en début d’après-midi, après tout de même trois bonnes heures de travail à la base.


Au programme de cette balade : une visite du musée archéologique de Nin où sont notamment conservées les deux fameuses épaves médiévales de Nin ainsi qu’une restitution de l’épave 1 de Zaton.



















La visite tourne rapidement à l’examen « médical » approfondi avec commentaire des structures, des assemblages etc.


Balade ensuite dans le centre historique de Nin, situé sur un petit ilot relié au continent par deux petits ponts de pierres. Irena, notre guide de la journée, nous fait découvrir les restes d’un temple romain ainsi que deux petites églises construites au IXe et XIe s.



Nous quittons ensuite la ville et nous longeons tout un réseau de salins, encore exploités, qui se déploie au sud-est de la ville.


La suite de la visite nous fera finalement découvrir la baie de Zaton, ancien port, à l’époque romaine, d’Aeona (l’ancienne Nin) où ont été découvertes les épaves antiques des bateaux cousus Zaton 1 et Zaton 2 (et improprement appelées Nin 1 et Nin 2).
La journée se termine finalement par une balade sur les quais et dans les rues de Zadar…



PS : Photos 6,8 et 11 sont de Vedran Frka