mercredi 28 mai 2008

Premiers départs…

Peu après le déjeuner, le départ de Kalliopi, attendue en Grèce par ses étudiants de l’Université du Péloponnèse, sonne le début de la fin du chantier… Les au-revoir, salutations et autres remerciements réciproques sont cependant rapidement écourtés car aujourd’hui, c’est la dernière journée de travail sur la coque avec les derniers enregistrements, derniers prélèvements et dernières photos avant le ré-ensablement de l’épave demain.

La télévision Zadaroise nous attend au local de plongée et, pour la première fois, l’équipe embarque sur le bateau flambant neuf du club de plongée local qui s’est occupé du gonflage de nos bouteilles durant toute la mission. Irena se fait interviewer sur le bateau et c’est avec deux caméramans et deux photographes que Michel, Neven et Marion partent effectuer les derniers relevés ! La mer est basse, l’épave n’a jamais été si peu profonde, mais aucun courant ne vient perturber les plongeurs.
De leur côté, les « terriens » ne sont pas en reste puisque Giulia et Vincent doivent préparer leur départ (encore un !!!), prévu en début d’après-midi. Leur matériel de plongée est donc mis à sécher.

Michel, Vincent et Martina reprennent la mise au net de leur section transversale effectuée la veille, alors que Pierre finit le dessin d’une épontille à l’échelle 1.

Sous l’eau, la densité de population augmente. Marino est sorti mais Sabrina, aidée de Neven, effectue les prélèvements des « patchs » en plomb… que Giulia s’empresse d’observer avant son départ, maintenant imminent. Ils partiront finalement (au grand désespoir de Vincent) à l’heure du goûter…

Chiara, Mate ainsi que Sabrina et Neven effectuent pendant ce temps des échantillons de bois sur les structures conservées de la coque destinés aux analyses xylologiques.

Tijana, archéologue au musée de Zadar en visite parmi nous, découvre également le site.

La journée et le travail sur l’épave s’achèvent finalement par des dernières prises de mesures sur le bordé par Pierre et le professeur Brusić.

A terre, la fin de l’après-midi est consacrée aux dernières mises au propre, aux retranscriptions des minutes et au conditionnement des prélèvements de bois.

Nous vérifions enfin que plus rien ne reste à faire sur le site avant de le refermer demain.

Finalement la journée s’achève autour de la table avec en fond sonore le rire inimitable de Mato.

PS : Sabrina est heureuse : l’eau est enfin à 21°